« Maman est morte ce matin et c'est la première fois qu'elle me fait de la peine. » Pendant deux ans, Eric-Emmanuel Schmitt tente d'apprivoiser l'inacceptable : la disparition de la femme qui l'a mis au monde. Ces pages racontent son « devoir de bonheur » : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Demeurer inconsolable trahirait sa mère, tant cette femme lumineuse et tendre lui a donné le goût de la vie, la passion des arts, le sens de l'humour, le culte de la joie.Ce texte explore le présent d'une détresse tout autant que le passé d'un bonheur, tandis que s'élabore la recomposition d'un homme mûr qui n'est plus « l'enfant de personne ». éric-Emmanuel Schmitt atteint ici, comme dans La nuit de feu, à l'universel à force de vérité personnelle et intime dans le deuil d'un amour. Il parvient à transformer une expérience de la mort en une splendide leçon de vie.
Éric-Emmanuel Schmitt, né le à Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône), est un dramaturge, nouvelliste, romancier, réalisateur et comédien franco-belge.
Biographie
Jeunesse
Les parents d'Éric-Emmanuel Schmitt étaient professeurs d’éducation physique et sportive puis son père est devenu masseur-kinésithérapeute dans des cliniques pédiatriques ; de plus, son père fut champion universitaire de France en boxe et sa mère championne de course à pied.
Formation
Élève au lycée de Saint-Just, où il est lauréat du concours général, Schmitt entre en hypokhâgne et khâgne au lycée du Parc, il réussit le concours d'entrée de l'École normale supérieure. Il y étudie de 1980 à 1985 et devient agrégé de philosophie en 1983[réf. nécessaire]. Sa thèse de doctorat, soutenue en 1987, à la Sorbonne Paris IV est intitulée Diderot